Une transition qui soulève de nombreux doutes et interrogations, car il est bien connu que cette phase délicate de la vie d'une femme s'accompagne de nombreux changements susceptibles d’engendrer une profonde inquiétude. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment les « bouffées de chaleur », un symptôme fréquent qui impacte malheureusement la qualité de vie. L’ensemble de ces modifications qui touchent le corps féminin est appelé « syndrome climatérique ».
Durant la période de préménopause, d’une durée variable de 3 à 5 ans, commencent à apparaître des modifications hormonales entraînant des variations du cycle menstruel, tant en termes de fréquence et de durée ainsi qu’un syndrome prémenstruel, souvent plus marqué. En outre, ces irrégularités peuvent s’accompagner de douleurs articulaires diffuses, d’une sensation de fatigue accrue, ainsi que des troubles de la thermorégulation mentionnés ci-dessus.
Un an après les dernières menstruations, on peut dire que la ménopause a commencé. Un aboutissement ou un nouveau départ ? L’essentiel est de bien connaître et affronter les défis inhérents à cette période, ainsi que l’adaptation qu’elle exige.
L’œil subit des modifications physiologiques, certaines ont déjà été expliquées par la communauté scientifique et d’autres sont en cours d’études approfondies. Les hormones influent sur les tissus oculaires ainsi que la composition des larmes, ce qui peut entraîner une sensation de sécheresse oculaire plus marquée. De plus, la vision. elle-même peut changer : par exemple, une personne myope peut devenir presbyte.
En particulier, la baisse des œstrogènes a été associée au « syndrome de l'œil sec », ou kératoconjonctivite sèche. Le déséquilibre hormonal entraînerait une altération de la fonction lacrymale, réduisant ainsi la qualité visuelle en raison des irrégularités qui se forment à la surface de l'œil. Cette condition est encore plus prononcée chez les femmes qui portent des lentilles de contact, rendant leur utilisation plus difficile.
Certaines études auraient également mis en évidence le rôle protecteur des œstrogènes contre le développement de la cataracte. En effet, il semblerait qu’une ménarche précoce et une ménopause tardive soient associés à une prévalence plus faible de la cataracte corticale.
Enfin, les scientifiques étudient aujourd’hui le risque accru chez les femmes ménopausées de développer un glaucome à angle ouvert ainsi qu’une dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Dans cette transition physiologique, il est essentiel d’être préparée à affronter les différentes particularités qui l’accompagnent, en gardant à l’esprit que prévention et suivi médical doivent toujours rester une priorité, y compris pour l’organe délicat qu’est la vision. Le conseil d’un spécialiste devient alors fondamental, car grâce à ses connaissances, il peut accompagner au mieux la femme dans cette nouvelle phase de sa vie.
Un changement des habitudes de vie ainsi que l’adoption de précautions spécifiques, comme l’utilisation de gouttes adaptées pour lutter contre la sécheresse oculaire, sont des gestes simples qui peuvent faire toute la différence, rendant cette transition naturelle plus simple.
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